رابطة
حماية السجناء الصحراويين بالسجون المغربية
LA
Liga para la Protección De los Presos Saharauis En Las Cárceles Marroquíes
Ø Le 3 juillet 2018,
Les autorités
pénitentiaires de la prison locale Ait Melloul ont transféré le prisonnier
politique sahraoui, membre du groupe Gdeim Izik, Brahim Dadi Ismaili dans un
dispensaire à l'extérieur de la ville marocaine d'Inzegán au sud du Maroc après
la détérioration de son état de santé. Mais le médecin responsable n'a pas
présenté des soins adéquats au patient qui souffre de nombreuses maladies dues
aux circonstances de sa détention après sa participation au camp de Gdeim Izik.
D'un autre côté, le
prisonnier politique sahraoui, Laarousi Andour, a été condamné par la cour
pénal marocaine à El Aaiun occupée pour la période qu'il a passée dans la
prison. Le procès s'est déroulé en présence de l'observatrice espagnole Ana
Sébastian Cascón et avec le soutien de deux avocats sahraouis.
Ø 7 juillet 2018
La famille du
prisonnier politique sahraoui, Salah Edin Labsir, emprisonné à la prison de
Tata, dans le sud-est du Maroc, a déclaré que leur fils subit de graves et
mauvais traitements de la part des autorités pénitentiaires de ladite prison.
Ils rejettent l'entrée des journaux, des
livres et des couvertures dans la cellule de Salah Eddin Lebsir, en plus de le
priver du droit de visite.
Ø 9 juillet 2018
Le prisonnier
politique sahraoui Hamza Arrami, membre du groupe d'étudiants (camarades d'El Ouali ) dans la prison locale Ait Meloul
2, entame une grève de la faim illimitée pour réclamer son droit d'être transféré
dans une prison près de la résidence de sa famille.
D'un autre côté, la
famille du prisonnier politique sahraoui Nasser Amenkour rapporte que son fils
a été agressé physiquement par des fonctionnaires de la prison de Bouizakaren,
ce qui constitue une violation des règlements pénitentiaires marocains numéro
98-23.
Ø 10 juillet 2018
Le prisonnier
politique sahraoui Mohamed Lamine Hadi, membre du Groupe Gdeim Izik, a entamé
mercredi 11 juillet 2018, une grève de la faim de protestation de 48
heures, dans la prison locale de Tiflet.
Le prisonnier politique a pris cette décision pour protester contre le fait de
le priver de son droit d'être transféré dans une prison près de la résidence de
sa famille, et
aussi contre la situation inhumaine dans laquelle il se trouve .
Ø Dans un autre contexte, le prisonnier politique sahraoui
Abdelahi Ahmed Al HafedToubali, membre du groupe GDEIM IZIK, a été opéré pour
éradication de la vésicule
biliaire, à un hôpital de la ville
marocaine de Buizakaren au sud du Maroc. Les médecins ont opéré sous la garde
d'agents de la Gendarmerie Royale, qui ont maltraité le prisonnier politique
même lors de l'opération chirurgicale.
Ø 11 juillet 2018
Les prisonniers
politiques sahraouis Moustapha Bouregaa et Omar Aajena, membres du Groupe
camarades d'El Ouali, ont entamé une grève de la faim de protestation limitée à
48 heures à partir du 11 juillet. D'autre part, la mère du prisonnier politique
Hamza Arrami a informé que son fils continue sa grève de la faim illimitée qui
atteint le troisième jour devant l'indifférence des autorités pénitentiaires.
Ø 13 juillet 2018
le prisonnier politique sahraoui, Sidati Biga
, a été condamné jeudi 12 juillet par la
cour pénal marocaine à El Aaiun occupée pour la période qu'il a passée dans la
prison. Le procès s'est déroulé en présence de l’avocat sahraoui Bazed Lahmad.
La Ligue pour la protection des
prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines.
El Aaiun /Sahara
occidental
15 juillet 2018